Les compétences que l’apprenti doit posséder à la fin de son apprentissage sont regroupées dans le programme de formation et divisées en différentes unités c.à.d. des modules. Chaque module prépare à une ou plusieurs compétences. Les modules fondamentaux (FO) et complémentaires (CO) sont des modules obligatoires. Les modules fondamentaux sont indépendants et à caractère progressif. Les modules complémentaires à caractère non progressif sont indépendants les uns des autres. Les modules facultatifs (FA) permettent à l’apprenti de se spécialiser dans l’un ou l’autre domaine ou de le préparer à des études supérieures.
L’évaluation, partie intégrante du processus de formation, permet de contrôler et de certifier les acquis de l’apprenti après chaque semestre. A partir de l’année scolaire 2019-2020, l’évaluation chiffrée est de nouveau introduite, parallèlement à l’évaluation par compétences. Cette forme d’évaluation permet de bien cibler les points forts et faibles de l’apprenti en formation pratique, l’objectif étant au moins d’atteindre toutes les compétences jusqu’à la fin de l’apprentissage. L’évaluation chiffrée donne un meilleur aperçu à l’élève, au tuteur ainsi qu’aux parents de l’élève du niveau scolaire et professionnel de l’apprenti.
Chaque module comporte entre trois et dix compétences obligatoires, chaque compétence est évaluée en tenant compte de l’indice de pondération suivant :
Plus la compétence est considérée comme importante dans le module, plus le nombre de points lui étant attribué est élevé. Toutes les compétences sont obligatoires. Une compétence est évaluée par une note. La compétence est acquise lorsque la moitié du maximum de cette note est atteinte ou dépassée.
Un module est évalué par une note entre 0 et 60 points. Il s’agit de la somme des notes attribuées à chacune des compétences constituant le module. Un module est réussi lorsque la note est supérieure ou égale à 30 points.
Les mentions attribuées aux modules avant l’entrée en vigueur de la nouvelle règlementation bénéficient des équivalences suivantes :
Si l’élève ne présente pas d’excuse valable pour ne pas s’être soumis à l’évaluation des compétences, la note zéro est attribuée aux compétences concernées. Les modules réussis restent acquis tout au long de la vie.
Attention : Si le résultat de l’évaluation d’un module dispensé en entreprise n’est pas disponible lors de la délibération de fin d’année du conseil de classe, celui-ci considère le module comme réussi par dispense.
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Le projet intégré intermédiaire (PII) a lieu au milieu de la formation de l’apprenti. Le projet intégré final (PIF) a lieu à la fin de la formation. Lors d’un projet intégré, la commission d’évaluation reconstitue une situation de travail concrète et utilise un référentiel d’évaluation qui définit un ordre d’importance des compétences à acquérir ainsi que leur niveau de maîtrise pour réussir son projet intégré. La réussite du projet intégré intermédiaire donne droit une indemnité d’apprentissage plus élevée à partir du 1ier mois suivant la notification écrite de la réussite précitée.
PII:
PIF:
L’Organisme formateur touche une aide pour chaque apprenti via le Fonds pour l’emploi, qui effectue un remboursement d’un montant égal à 27% de l’indemnité d’apprentissage fixée par règlement grand-ducal. En ce qui concerne la formation CCP, l’Organisme formateur a droit au remboursement de 40% de l’indemnité d’apprentissage.
Le Fonds pour l'emploi rembourse aux employeurs la part patronale des charges sociales se rapportant à l'indemnité d'apprentissage versée à l'apprenti.
Ces aides sont attribuées par année d'apprentissage. Elles sont liquidées par le Fonds pour l'emploi sur la base de l’introduction des demandes d’octroi des aides et primes de promotion de l’apprentissage par l’employeur et par l’apprenti à l’Administration de l’Emploi, sous peine de forclusion, avant le 1er mars de l’année qui suit celle au cours de laquelle l’année d’apprentissage qui ouvre droit à l’aide ou à la prime prend fin.
Les demandes d’octroi des aides et primes de promotion de l’apprentissage seront envoyées par le Service de l’Orientation professionnelle aux employeurs formateurs et apprentis suivant les données établies par les chambres professionnelles.
Seront donc contactés par le Service de l’Orientation professionnelle au mois de décembre de chaque année, les employeurs formateurs ayant formé un ou plusieurs apprentis et les apprentis engagés sous contrat d’apprentissage au cours de l’année scolaire précédant cette date.
Source: www.adem.lu
Inscription auprès du Service de l’Orientation professionnelle de l’ADEM, tout en respectant les critères suivants ci-dessous :
Si toutes les conditions ci-dessus sont respectées, une commission spéciale décidera de l’accès définitif à l’apprentissage pour adultes. L’apprenti sous contrat d’apprentissage adulte a droit au salaire social minimum non qualifié. L’entreprise formatrice se voit rembourser le supplément par rapport à l’indemnité que toucherait un apprenti(e) sous contrat d’apprentissage initial par les services de l’ADEM–Orientation professionnelle.
Le contrat d’apprentissage mentionne obligatoirement:
La durée de la période d’essai est fixée à trois mois.
L’apprenti a droit à un congé payé annuel de 26 jours ouvrables au minimum.
Le contrat peut être signé entre le 16 juillet et le 31 octobre ou en cours d’année pour la reprise d’un apprenti sortant d’un contrat existant.
La formation d’un apprenti nécessite en principe l’obtention préalable du droit de former par l’entreprise formatrice, respectivement le tuteur.
Le droit de former est accordé par la chambre professionnelle compétente et la Chambre des salariés. Les professions qui ne dépendent d’aucune chambre professionnelle patronale sont traités par le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et la Chambre des salariés.
Les conditions à remplir par l’entreprise formatrice :
1. Conditions générales
La tenue générale et l’envergure de l’organisme de formation doivent être de nature à garantir la formation professionnelle de l’apprenti, suivant les critères arrêtés de concert entre les chambres professionnelles patronales et salariales et le ministère.
Critères arrêtés :
L’entreprise doit se prévaloir d’une expérience professionnelle minimale de 3 ans dans la profession concernée.
2. Conditions administratives
Chaque entreprise doit se prévaloir d’un tuteur respectant les conditions générales et complémentaires citées ci-dessous. Une entreprise n’ayant jamais formé se doit d’être conforme endéans les 6 mois à venir.
1. Conditions générales
2. Conditions complémentaires
L’apprentissage est une formation pratique qui se déroule sous un régime concomitant : (école -milieu professionnel). On distingue la formation qui mène au diplôme d’aptitude professionnel (DAP) et la formation qui mène au certificat de capacité professionnel (CCP). Une partie de l’apprentissage se concentre sur l’enseignement, tenu par le patron formateur, d’une pratique d’une profession, à l’apprenti. Ce dernier est dans l’obligation de suivre en parallèle une formation générale scientifique, morale et sociale dans une école professionnelle (lycée technique). La durée de l’apprentissage prévue est de 6 semestres (3 années) ; cette dernière pouvant être prolongée exceptionnellement si l’apprenti doit rattraper des modules.
Le diplôme de technicien (DT), diplôme de la formation professionnelle initiale se distingue du diplôme d’aptitude professionnel (DAP) par un profil de compétences plus approfondies et diversifiées ainsi que par une culture générale plus poussée. La formation du diplôme de technicien (DT) prévoit un stage de formation en milieu professionnel. Chaque période de stage compte au minimum 4 semaines consécutives au minimum correspondant à 160 heures de présences.
Les deux diplômes de la formation professionnelle initiale prévoient :
Un contrat d’apprentissage et/ou selon la profession un contrat de stage de formation entre les parties concernées : l’établissement scolaire, l’organisme de formation (le patron formateur) et l’apprenti.
Un contrat de stage de formation entre les parties concernées : l’établissement scolaire, l’organisme de formation (le patron formateur) et l’élève stagiaire.